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112 - SOURATE DE LA PURETE DU DOGME  
4 versets Révélée tout entière à La Mecque à la suite de la sourate des Hommes



Oubay Ben Ka‘b rapporte que les idolâtres demandèrent au Prophète -qu'Allah le bénisse et le salue- : « D'écris-nous ton Seigneur ?» Dieu alors révéla cette sourate : « Dis : C’est un Dieu Unique. Un Dieu d'une unité absolue, qui n'a pas conçu et n’a pas été conçu et qui n'a point d’égal » (Rapporté par Ahmed\ Tirtmdi et Ibn Jarir).

Ces deux derniers y ont ajouté : « Il n'a jamais engendré, n’a pas été engendré non plus, car tout être engendré mourra et qui mourra laissera un héritage -ou une progéniture. Mais Dieu - à Lui la puissance et la gloire - ne meurt pas et ne laisse aucun héritage. Nul ne Lui est égal ou qu’il lui soit semblable ».

Anas -que Dieu l'agrée- rapporte : « Un Ansarien (Médinois) dirigeait la prière des hommes dans la mosquée de Qouba'. Chaque fois qu'il commençait la récitation d'une des sourates qu'on récite au cours de la prière (après la Fatiha) il débutait toujours par cette sourate : « Dis : « C’est un Dieu Unique...... Puis quand il terminait cette sourate, il en récitait une autre. Comme il faisait de même dans chaque rak'at, les hommes lui dirent : « Tu débutes toujours par cette sourate, puis tu estimes que cela est insuffisant et tu en récites une autre.
Eh bien ! Ou tu la récites seule, ou bien tu la laisses pour réciter une autre ». Il leur répondit : « Je ne renoncerai pas à cette sourate. SI vous voulez que je dirige votre prière ainsi, je continuerai à la diriger, et si vous répugnez à cela, je ne dirigerai plus votre prière ». Mais les hommes estimaient que cet homme était le plus digne d’entre eux et ne trouvaient un autre meilleur que lui pour diriger leur prière.

Quand le Prophète -qu’Allah le bénisse et le salue- vint les voir, ils en firent part de cela. Il manda l’homme et lui dit : « ô un tel, qu'est-ce qui t ’empêche de te rendre au désir de tes compagnons ? Qu'est-ce qui te porte à réciter toujours cette sourate dans chaque prière ?» Et l'homme de répliquer : « Parce que j ’aime cette sourate » - Cette affection, rétorqua le Prophète -qu’Allah le bénisse et le salue-, te fera entrer au Paradis » (Rapporté par Boukkari)


Abou Sa’ld que Dieu l’agrée- rapporte que le Messager de Dieu - qu’Allah le bénisse et le salue- dit à ses compagnons : « L ’un d ’entre vous serait-il incapable de lire le tiers du Coran en une seule nuit ?» Comme ceci pesa lourd aux hommes, Nous lui répondirent : « Qui d ’entre nous pourrait le faire ?» - Il leur répliqua : « Par Dieu, cette sourate : « Dit C’est un Dieu Unique... » équivaut (en mérites) le tiers du Coran »» (Rapporté par Boukhari)

'Oqba Ben Amer raconte : « En rencontrant une fois le Messager de Dieu, je le saluai, le pris par la main et lui dis : « O Messager de Dieu, par quoi un croyant pourra-t-il assurer son salut ?» Il me répondit « O Oqba, observe ta langue, que ta demeure te suffise, et pleure sur tes péchés ». Une autre fois, if me rencontra, me salua, me prit par la main et me dit : « O ‘Oqba, te dirai-je quelles sont les trois meilleures sourates qui sont révélées dans la Torah, l’Evangile, les Psaumes et le Glorieux Coran ? - Certes oui, m'écriai-je, ô Messager de Dieu, que je ne me sacrifie pour toi. Il me récita alors la sourate de la pureté du dogme et les deux sourates talismaniques puis me dit : « O Oqba, ne les oublie jamais et ne dors pas la nuit sans les réciter ». Depuis lors, poursuivit Oqba, je ne cessai de les réciter chaque nuit avant de dormir.
 



Plus tard je rencontrai le Messager de Dieu, le saluai, le pris par la main en lui disant : « O Messager de Dieu, dis-moi quelles sont les meilleures œuvres ?» Il me répondit : « O ‘Oqba, maintiens le lien avec celui qui te fuit, donne à celui qui te prive et sois clément envers celui qui t’opprime » (Rapporté par Ahmed et Tirmidzi).

Aïcha -que Dieu l'agrée- a rapporté: «Chaque nuit, au moment où il se mettait au lit, le Prophète -qu'Allah le bénisse et le salue réunissait ses deux mains, y soufflait et récitait: «Dis: C’est un Dieu Unique....» et les deux sourates talismaniques: «Dis: Je cherche refuge auprès du créateur...» et: «Dis: Je cherche refuge auprès du Nourricier des hommes...», puis il frottait ses deux mains sur les parties de son corps qu'il pouvait atteindre en commençant par la tête, le visage et les parties antérieures de son corps. Il faisait cela trois fois » (Rapporté par Boukhari et les auteurs des Sunan).

‘Ikrima rapporte : « Quand les juifs avaient dit :« Nous adorons *- Ouzai le fils de Dieu » les chrétiens : « Nous adorons Jésus le fils de Dieu », les Mages (les Mazdéens): «Nous adorons le soleil et la lune», et les polythéistes: «Nous adorons les idoles», Dieu révéla cette sourate à Son Messager -qu'Allah le bénisse et le salue-: «Dis: C’est un Dieu Unique..». Dieu est un, n'a ni semblable ni auxiliaire, ni égal, car il est le parfait-idéal en Ses qualités, épithètes, actes et paroles. Son Unité est absolue, le Seul à être imploré pour ce que les hommes désirent.

Ibn Abbas l'a commenté et dit : « Il est le parfait quant à Son autorité, Sa noblesse, Sa magnificence, Sa mansuétude, Sa science, Sa sagesse et toutes Ses autres facultés. Gloire à Lui, rien ne lui est semblable, le Dieu Unique et le Dominateur Suprême ». A savoir que le mot arabe « الصمد a été le sujet de plusieurs interprétations qui donnent les épithètes de Dieu. « Qui n’a pas conçu et n’a pas été conçu ». Donc II n'a ni père, ni fils, ni compagne, car II a dit ailleurs : « Alors qu’il a créé sans modèles les cieux et la terre, comment admettre qu’il ait eu un fils. Lui qui n’a pas de compagne. Lui le créateur de l’univers. Lui qui sait tout » [Coran VI, 101].

Il est le possesseur et le créateur de toutes choses, comment peut-on Lui attribuer un fils, un égal ? Qu’Il soit sanctifié et élevé au-dessus de ce qu'on Lui impute. Les hommes disaient : « Le Miséricordieux s’est donné un fils ou des filles parmi les anges ! Gloire à lui, l'un et l’autre ne sont que Ses serviteurs qui sont soumis à Ses ordres et les exécutent. Il est cité dans le Sahih de Boukhari: «Nul être n'est plus patient que Dieu en entendant ce qui Lui nuit en lui associant un autre ou en Lui attribuant un enfant, et malgré cela II pardonne».

Il est dit dans un hadith divin (Qoudoussi): «Le fils d ’Adam m’a accusé de mensonge sans avoir le droit de le faire. Il m ’a injurié sans avoir le droit de le faire. Il m ’a accusé de mensonge en disant : « Dieu ne me fera pas renaître comme II m'a créé ». Or, la première création n’était pas plus facile pour Moi que son recommencement ». Quant à son injure, elle consiste à dire : « Dieu s'est donné un fils !». Or je suis l‘Unique, l'impénétrable, Je n'engendre pas et Je ne suis pas engendré, et nul ne m'est égal » (Rapporté par Boukhari et Nassat d’après Abou Houraira).
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